Lors de son audition devant la commission des lois du Sénat le 12 novembre 2025 dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2026, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, s’est dit favorable à doter les juridictions françaises de l’intelligence artificielle (ci-après dénommée IA).
Il a ainsi indiqué : « Il faut qu’on utilise l’IA nous aussi ».
Il a mis en parallèle la pénurie de moyens humains avec le développement d’un tel outil qu’il considère comme une réponse possible au manque de moyens du système judiciaire français.
Il s’est dit favorable à un hébergement numérique via un cloud national afin d’éviter de dépendre de serveurs étrangers, ce qui pourrait porter atteinte à notre souveraineté :
« L’IA arrive au Ministère de la Justice ».
Il s’est ainsi dit favorable au développement d’un système français en la matière.
Parmi les exemples cités, on retrouve la possibilité pour les greffes de retranscrire instantanément les auditions, l’écriture d’un réquisitoire par un procureur de la République, la lecture rapide de pièces ou d’actes afin d’identifier les éventuelles causes de nullités ou afin d’obtenir une synthèse rapide de documents volumineux.
L’administration pénitentiaire pourrait également en bénéficier afin de renforcer par exemple la lutte contre les drones ou de faciliter la sélection des repas.
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